Trois routines d’écriture qui portent leurs fruits

M’entourer de personnes inspirantes

Vous avez sûrement déjà entendu qu’on devient la moyenne des 5 personnes que l’on côtoie le plus. Pour vous tirer vers le haut, choisissez simplement cinq personnalités qui vous inspirent. Il peut s’agir d’auteurs, d’acteurs, de musiciens, de philosophes, d’humoristes ou encore d’un entrepreneur engagé ou même d’un proche que vous admirez. Bref, avec qui, idéalement, voudriez-vous échanger professionnellement aujourd’hui ? Quels avis compteraient pour vous ? Faîtes une liste et invitez ces personnes dans votre bureau. Comment ? Rien de plus simple ! Recherchez les derniers podcasts, les livres, les interviews de ces individus. Observez-les, notez ce qui vous semble intéressant dans leurs réactions, leur sensibilité… Nourrissez-vous de leurs pensées et de leurs œuvres pour avancer dans la vôtre. Qui seraient les parfaits coachs pour votre prochaine histoire ? Dites-le-moi en commentaire !

Faire de l’écriture une priorité

Mon deuxième rituel est de faire passer l’écriture en priorité dans les tâches professionnelles à accomplir aujourd’hui. Cela peut sembler facile à faire, mais ça a longtemps été ma plus grosse difficulté. Je suis aussi rédactrice indépendante et mon entreprise fonctionne bien. J’ai du travail quantifiable que j’associe à un salaire. Tant d’heures passées = tant de revenu. C’est confortable et rassurant. De l’autre côté, j’ai l’écriture. Et j’ignore absolument si l’histoire sur laquelle je suis en train de travailler me paiera et combien. Pendant des mois, j’ai eu l’amère sensation que m’octroyer du temps pour écrire me pénalisait financièrement. Mettre l’écriture en priorité n’a pas toujours été une évidence. Pourtant, lorsque je ne le faisais pas, je n’avais pas de sentiment d’accomplissement en fin de journée et surtout j’avançais si lentement que je perdais courage.

Aussi, je commence par une session d’écriture chaque jour de travail, sans réfléchir. Elle n’est pas forcément très longue, elle peut ne durer qu’une demi-heure, mais elle me permet de me dire qu’aujourd’hui, j’ai avancé un peu plus vers mon rêve. Et ça me rend fière.

Pratiquer l’autohypnose

J’ai commencé à pratiquer l’autohypnose -sans savoir ce que c’était que cela portait un nom- alors que j’étais interne au lycée. Dans une chambre de 4 étudiantes, j’étais invariablement la dernière à m’endormir, car mon cerveau cogitait, m’empêchant de trouver le repos. Alors, j’ai commencé à m’inventer un monde parallèle, une vie moins stressante, plus loin de mes aspirations de lycéenne. Je m’imaginais vivre dans le livre que j’étais en train de lire, ou dans une série que j’aimais. Et ça a marché. J’imaginais des lieux rassurants et je m’endormais plus rapidement. Si je n’ai plus aucune difficulté pour trouver le sommeil (petit clin d’œil discret à mon fils), je me sers toujours de l’autohypnose avant de me coucher, pour « rentrer » dans le roman en cours. Pendant quelques minutes, je ne suis plus l’auteure, je deviens un personnage de fiction à l’intérieur de l’histoire, qui observe les personnages principaux. Je me balade, me familiarise avec mon environnement et cela me permet de cerner au mieux mes personnages.

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